Les lipides

Ne pas diaboliser les lipides

ne pas diaboliser les lipides

Les lipides sont des macronutriments, au même titre que les glucides et les protéines. Ils jouent un rôle plus qu’important dans le fonctionnement de notre corps.

Il est donc important d’apprendre à les différencier, de ne pas tous les mettre dans le même panier.

Les acides gras sont donc classés en différentes catégories :

– les acides gras saturés (AGS)

– les acides gras trans

– les acides gras insaturés (AGI) : poly-insaturés (AGPI) et mono-insaturés (AGMI)


Il s’agit d’un nutriment riche en énergie : 1g de lipide = 9 kcal (contre 4 pour les protéines et les glucides)

Cependant, cela ne signifie pas qu’il fait prendre du poidsTout est une question d’équilibre entre les apports et les dépenses.

Apports < dépenses : perte de poids
Apports > dépenses : prise de poids

Les acides gras saturés

Ils sont, d’une part, synthétisés par le corps humain (dans le foie, le cerveau et le tissu adipeux). Et, d’autre part, apportés par notre alimentation, qui en est bien trop riche.

En effet, les sources importantes sont représentées par les graisses animales : charcuterie, fromage, morceau gras de viande, beurre, crème fraîche standard, ainsi que dans certaines huiles végétales (coco, palme).

Le point positif est qu’ils assurent une part importante de l’apport énergétique et qu’ils ont des fonctions spécifiques très importantes dans la cellule, c’est pourquoi il ne faut pas les diaboliser.

Cependant, leur consommation en excès est un facteur de risque pour les maladies cardiovasculaires.
Celle-ci augmente le taux de mauvais cholestérol contribuant à la formation de plaques d’athérome qui bouchent les artères.

Il s’agit donc d’en limiter notre consommation en fréquence et en quantité mais il ne faut pas les exclure totalement contrairement aux suivants : les acides gras trans.

Les acides gras trans

D’où viennent-ils?

• De la digestion des ruminants (biohydrogénation ruminale) ce qui explique la présence d’AG trans dans les produits des ruminants (lait, viande, fromage…) 

• De L’INDUSTRIE ! (hydrogénation industrielle et traitements thermiques) ils permettent de donner du goût aux aliments industriels, d’augmenter leur durée de conservation ainsi que d’éviter que les corps gras ne s’oxydent.                                              -> margarine et beurre concentré destinés à l’industrie, tous aliments industriels contenant des graisses, biscuits, brioches, pizzas, quiches, viennoiseries, junk food, etc…

Ce mélange gras trans + sucre rend accro, mais est très néfaste pour la santé !
Il y effectivement un risque de maladies cardiovasculaires causé par une augmentation du mauvais cholestérol et une diminution du bon.

Il est donc préférable de le bannir, sauf bien sur exceptionnellement, pour se faire plaisir !

Les acides gras mono-insaturés

Appelés aussi Oméga 9, ces acides gras proviennent de l’alimentation mais sont aussi synthétisés par l’organisme de tous les êtres vivants !

Les principales sources sont l’huile d’olive, l’avocat, les amandes, les noisettes, l’arachide ainsi que les noix de macadamia, de cajou et du Brésil.

Leurs effets sont plutôt intéressants, comparés aux autres acides gras vus précédemment :
– effet hypocholestérolémiant
– effet antiathérogène

Autrement dit, ils permettent d’atténuer les effets néfastes des graisses trans et saturés, donc ne vous en privez surtout pas !

Les acides gras poly-insaturés

 Classés en deux catégories : les Oméga 3 (Ω3) et les Oméga 6 (Ω6), ces acides gras sont dits « essentiels » car ils ne peuvent pas être synthétisés par le corps humain. 
Ils doivent donc être OBLIGATOIREMENT apportés par l’alimentation.

Pour commencer, vous devez savoir qu’ils participent à un grand nombre de fonctions biologiques MAIS à condition de bien respecter la balance Ω6/Ω3.
C’est à dire que nous devrions respecter un rapport de 5 Ω6 pour 1 Ω3 -> 5/1
Le rapport actuel en Occident avec notre alimentation est plutôt de 15/1 à 50/1.
 
 
Les apports en Oméga 6 sont bien supérieurs, nous en trouvons dans l’huile de tournesol, de pépins de raisins, de maïs et dans les produits animaux (viande, abat, œuf). 
Cette surconsommation va entraîner une situation hautement inflammatoire, réaction de défense contre les agressions extérieures, de protection et de vasoconstriction.
Ce qui est bien, mais notre corps ne doit pas être en permanence dans l’inflammation.
 
Les Oméga 3, provenant des huiles de lin, de cameline, de groseille, de noix et de colza, et des produits de la mer (poissons, crustacés) ; vont donc venir apaiser ces réactions, calmer le processus inflammatoire, vasodilater, renforcer le système immunitaire.
 
À savoir que quasiment seuls les Oméga 3 venant des poissons gras apportent de la DHA (acide docosahéxaénoïque), celle-ci permet le bon fonctionnement du cerveau, du système nerveux et la rétine !
Il est donc conseillé de se supplémenter si vous ne mangez pas de sardines/maquereaux  au moins 3 à 4 fois par semaine 😉
 

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